Il y a un peu plus d’un an, je créais ma petite entreprise artisanale de sacoches vélo. Parmi les nombreuses questions qui se posaient, je réfléchissais à la manière de les fixer sur des porte-bagages. J’avais envie de maîtriser de A à Z le procédé de fabrication. Question compétences, je savais travailler le bois. Mais il me manquait à la fois les outils et un lieu pour le faire. C’est là qu’intervient La Chignole!
Il y a un peu plus d’un an, je créais ma petite entreprise artisanale de sacoches vélo. Parmi les nombreuses questions qui se posaient, je réfléchissais à la manière de les fixer sur des porte-bagages. J’avais envie de maîtriser de A à Z le procédé de fabrication. Question compétences, je savais travailler le bois. Mais il me manquait à la fois les outils et un lieu pour le faire. C’est là qu’intervient La Chignole!
A cette époque, l’association était encore toute jeune et les locaux s’aménageaient. Néanmoins l’équipe a été très accueillante et m’a rapidement proposé de louer ponctuellement un espace atelier pour travailler mes pièces. Ainsi, j’ai pu développer des prototypes qui sont devenus aujourd’hui des pièces à part entière.
Concrètement, trois étapes sont nécessaires à la création de mes pièces:
– la découpe du bois, que j’achète auprès d’un menuisier local.
– le ponçage de ce même bois,
– et enfin, la réalisation de trous pour pouvoir y insérer des vis, plus tard.
J’utilise pour cela une scie circulaire, une scie à chantourner, une ponceuse à bande et une perceuse à colonne. La possession de tout ces outils nécessite un bel investissement, ainsi qu’un espace de stockage que je n’ai pas. De plus, le bruit et la poussière générés par le travail du bois sont difficilement compatibles avec le reste de mon activité, qui est de la couture (pour faire la partie textile des sacoches). Le fait de pouvoir venir dans un lieu spécifique, quelques heures par mois, pour créer mes pièces est vraiment pratique! Et éthiquement, c’est une démarche qui me parle, que de partager des outils. Je n’en ai besoin que quelques heures par mois, alors autant qu’ils servent à d’autres tout le reste du temps, plutôt que de dormir dans un placard.
Aujourd’hui, je me rends régulièrement à La Chignole pour réaliser ces pièces. Et je ne saurais pas vraiment comment faire autrement… Un grand merci donc à tous les bénévoles et salariés qui se démènent pour que le lieu vive !